top of page

Écrivez à votre député

Écrivez à votre député fédéral pour lui dire que vous vous attendez à ce qu'il défende les droits constitutionnels et la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU.

Coordonnées de vos députés

Cliquez ici pour obtenir les coordonnées de vos députés en 3 étapes faciles :

  1. Entrez votre code postal,

  2. Cliquez sur la photo du député

  3. Cliquez sur la case de contact.

En cas d'envoi par courrier électronique, envisagez de l'envoyer également en copie :

justin.trudeau@parl.gc.ca
arif.virani@parl.gc.ca
melanie.joly@parl.gc.ca
randy.boissonnault@parl.gc.ca
pierre.poilievre@parl.gc.ca
Jagmeet.Singh@parl.gc.ca
kate.mckenna@cbc.ca

Vous pouvez envoyer gratuitement par courrier à :

[Nom du député], Chambre des communes, Ottawa (Ontario), Canada K1A 0A6.

Texte suggéré :

Cher [titre et nom du député],

En tant que Canadien inquiet, je vous écris pour exprimer ma profonde déception face à l'échec du gouvernement du Canada et de nos principaux partis politiques à protéger les Québécois anglophones contre les attaques contre leurs droits linguistiques, ainsi qu'à la décision flagrante du Québec d'utiliser de manière préventive les nonobstant la clause légalisant la discrimination.

Concrètement, il y a eu :

  • une critique sourde des lois linguistiques du Québec;

  • un échec à soutenir les contestations de ces lois ;

  • aucune décision de renvoyer ses articles clairement inconstitutionnels à la Cour suprême ; et

  • aucune analyse fédérale n'a été publiée quant à la légalité du projet de loi 96 avant l'inclusion de la Charte dans la Loi sur les langues officielles du Canada.

Le manque d’action pour faire respecter notre Constitution l’a rendue inutile !

Et, alors que nous attendons le jugement sur les nombreuses poursuites intentées contre le projet de loi 96, le Canada se présente sur la scène mondiale comme un hypocrite embarrassant – ne répondant même pas aux exigences de la Déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU :

  • « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont dotés de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » (Article premier).

  • « Toute personne a droit à tous les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration, sans distinction d'aucune sorte, telle que la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l'origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. . En outre, aucune distinction ne sera faite sur la base du statut politique, juridictionnel ou international du pays ou du territoire auquel appartient une personne, qu’il soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à toute autre limitation de souveraineté. (Article deux).

Plus d'un demi-million de membres de la communauté anglophone du Québec sont désormais devenus des citoyens de seconde zone.

Leur inéligibilité aux services publics anglais constitue une violation de l’article premier.
L'insistance du Québec à fournir des services en anglais uniquement à ceux qui répondent à des critères spécifiques, dont l'un est basé sur l'endroit où l'individu a fréquenté l'école, crée une « distinction » flagrante, en violation de l'article deux.

Je crois que les lois linguistiques du Québec violent également d'autres articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies, mais mon point de vue a été fait avec les deux ci-dessus.

Pour votre information, la déclaration complète est accessible ici :
https://www.un.org/en/about-us/universal-declaration-of-human-rights


Le Canada est un pays officiellement bilingue depuis plus d'un demi-siècle.

Il ne devrait y avoir aucune distinction, selon la loi, selon qu'un résident, n'importe où au Canada, peut ou non recevoir des services publics.


L’un des plus grands principes des démocraties constitutionnelles est que les droits des minorités doivent être protégés contre les caprices de la majorité.

Et il est du devoir de nos représentants fédéraux de faire respecter la primauté du droit en faisant respecter notre Constitution ET la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU.


La politique doit être mise de côté à cet égard.

Autrement, la honte tomberait sur TOUS les Canadiens et sur nos anciens combattants tombés au combat.


J'attends avec impatience votre réponse à cette question importante: «Pourquoi faites-vous de tous les Canadiens des hypocrites avec votre inaction face aux attaques contre les droits des Québécois anglophones?»

Sincèrement,
[nom]
[adresse]

bottom of page